MB Race 2017

Dans le VTT, il y a le XCO, format compétition olympique sur des boucles de 5 à 6kms à enchainer sur des temps de courses allant de 1:00 à 1:30 mais aussi les Raids. Et dans cette catégorie, il y a une course hors norme la MB Race. Cette course aux portes du Mont Blanc est réputée pour être la plus dur au monde :  140kms et 7000m de dénivelé. Cette année 1142 partants pour 72 arrivants !!!

Dans cette belle aventure, 3 pinks ont été défier le mont blanc en toute humilité (Franck Gely, Willy et Yohann). Revivez à travers leurs récits cette course improbable.

Franck Gely fait une énorme performance en terminant 3ème Master 2 !!!! et 29ème scratch

Le récit de Franck

D’abord un grand merci à tous ceux qui m’ont soutenu, encouragé, …avec une mention particulière à Francis et XTian (Ils sauront pourquoi :-))
Pour moi, la MB Race a commencé en discutant avec un copain il y a exactement 14 semaines, et lorsque, 24 heures après, je me suis inscrit à 3H du mat sur le site de l’orga…ça me travail…c’est parti, c’est mon nouveau défi.
Pour cela je me dis » il y a trois incontournables » :  à 42 ans, il faut  passer une épreuve d’effort chez un cardio, s’entrainer !!!!, et aller chez un Kiné pour tous les ptits pbs qui vont s’en suivre…à mon âge 

Le cardiologue a dit oui, l’entrainement commence, mon premier RDv chez le Kiné arrive…et là, … une première rencontre (avec l’associé de mon copain kiné) va tout changer : alors que nous ne nous connaissions pas 5mn avant, il va m’accompagner, au jour le jour, dans ma préparation physique des 11 semaine qui me sépare de l’objectif… 10 à 20 heures par semaine, 3500 kms, 45 000 D+.
Après la révolution qu’a été la préparation physique et ses -7Kg sur la balance, il y a eu la révolution de la préparation technique (j’ai appliqué des vielles recettes du vélo (« Cyclisme sur route » de Bernard Hinault et Claude Genzling aux éditions Laffont) …) : j’ai réglé mes vélos… (Cales, recul et hauteur de selle, … et j’ai arrêté d’écraser les pédales…et j’ai commencé à apprendre à  « les effleurer » , à tourner les manivelles….

Bref après tout cela arrive l’OBECTIF DE MA VIE SPORTIVE : La MB RACE

Cette course revendique le titre officielle de « course VTT la plus dure du monde » et faisait partie cette année du calendrier de la Coupe du Monde Marathon organisée par l’UCI le 1er juillet 2017.
Me voilà parti avec deux copains pour m’assister façon « grand lux » :
• un s’occupe du vélo à chaque point d’assistance
• l’autre du ravitos et des vêtements de rechange…
3H30, réveil, douche froide, ptit déj,  étirements, échauffement
5H30 mise en grille avec WILI (qui a mal au dos…fais chier…décidément pas de bol pour mes copains…Nicolas Pichon (celui avec qui nous nous sommes inscrits) se bat contre une bronchite depuis lundi dernier…mais il est là aussi…on est tous des Guerriers)

A 6h du matin, s’élance le peloton vers l’une des éditions les plus dures de son histoire selon les organisateurs.
« ma grande crainte était de me retrouver bloqué dans le peloton dès les premières difficultés.  Je suis entré en contact quelques jours avant la course avec les organisateurs en leur expliquant mon parcours et ils ont eu la gentillesse de m’accorder le troisième SAS. En m’y plaçant tôt et avec les cinq premiers kilomètres en bitume, j’ai pu rejoindre rapidement les cents premiers. »
L’objectif maintenant était bien sûr de devenir Finisher mais aussi de réaliser une vraie performance en allant au bout de mes possibilités, sans se précipiter et prendre des risques…».

A partir de ce moment-là, la course se déroula comme dans un rêve.

« Mes deux potes qui m’accompagnent, au fur et à mesure de la journée, m’informent de mon classement. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas osé y croire. Plus j’avançais, et plus je me sentais serein. Les conditions de course étaient très difficiles (pluie, boue, froid (3°C en haut) , racines, …) mettaient tout le monde à l’épreuve mais, pour moi, je n’y pensais pas…
Mes pensées….effleurer les manivelles, trouver l’adhérence, ne pas tomber, surveiller le palpitant de temps en temps…tenir, teni, tenir les 140 kms …
Les cols s’enchainent, je ne cesse de revenir sur des coureurs ds les bosses, c’est grisant… car, c’est plutôt ds les descentes que je me rattrape d’habitude…
Ma borne GPS semble avoir quelques petits problèmes de com parfois mais je demande confirmation aux pointages officielles, pas de problème, je ne cesse de remonter…j’ai le troisième de ma caté à 5min devant…
Après une dernière ascension au col de Bonjournal où je n’ai rien lâché … et une descente vers la ligne d’arrivée à Combloux, le rêve devenait réalité, je devenais Finisher de la MB Race (71 arrivants pour 1142 partants) avec une place scratch jamais imaginée (23ème), 9ème français ?????, et une 3ème place sur le podium Master 2.

« Même si j’ai encore du mal à réaliser et je n’ai pas eu le temps de prendre du recul par rapport à cette perf’, je commence à prendre conscience de ce que représente cette course pour moi, cet aboutissement ? cette étape ?.
Quand j’ai consulté mon portable à l’arrivée, je me suis rendu compte du nombre de personnes qui m’avaient accompagnées le jour J, de près ou de loin, et durant cette aventure de 11 semaines. J’avais des dizaines de sms et de mails reçus durant toute l’épreuve de personnes qui m’encourageaient en me suivant sur le live du site de la course »

Après cette aventure, je dis à tous : c’est possible, ne vous limitez pas…le rêve est au bout de vos projets…
J’ai été « super fière » de porter les couleurs du XC, meilleur club de VTT d’Auvergne

A bientôt

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Franck

Le récit de William

Pour moi la MB RACE commence le mardi quand je me fait mal au dos au boulot . le lendemain direction l’hostéo mais ça ne changera pas grand choses . Vendredi matin malgré les douleurs et les problèmes pour respirer je décide de prendre la direction de COMBLOUX . Plantage de ma nouvelle résidence secondaire et direction le briefing de 18h00 . il nous annonce des conditions difficile pour demain , beaucoup de pluie de 20h00 ce soir a 4h00 demain matin ( leur grenouille et super forte c’est ce qui vas ce produire a la minute prés ) et surtout des températures très basse en conséquence il décide de repousser la première barrière horaire de 14h00 a 14h30 .
4h00 du matin le réveille sonne , la pluie arrête de tomber il fait froid mais il faut enfiler son armure rose de chevalier et prendre la direction du champ de bataille . avec mon dossard j’ai droit a une place dans le 2ieme sas ‘ je retrouve FRANCK qui prend place un peut devant moi .
6h00 top départ 5 km de goudron en monter pour étirer tout ce monde et place au première piste et chemin , le début n’est pas trop gras , je prend un départ assez rapide pour la première bosse je zappe le 1er ravito et reprend un rythme plus dans mes cordes pour attaquer le col col du JAILLET .
YOHANN ma rattraper on vas faire une grosse partie de l’ascension ensemble , je lui raconte que les conditions était pire l’année dernière ce qui vas être une grosse erreur d’appréciation de ma part . la fin de la montée et très grasse obliger de passer dans l’herbe et de pousser le vélo  . a partir de la bascule les conditions vont devenir très grasse la descente dans les racines et la boue tendues .
je zappe le 2ieme ravito mais les conditions sont devenues très compliquer , ça glisse énormément , une attention de tout les instants et recommander sous peine de sanction immédiate ( ça vas m’arriver 2 fois sur du plat sans conséquence et puis la boue c’est bon pour la peau )
la montée de la tête de TORRAZ vas être terrible j’ai mal au dos j’ai du mal a tirer sur le cintre je m’arrête au 3ieme ravito il fait froid j’ai vraiment envie de bâcher , mais j’ai un maillot rose sur le dos marquer XC63 dessus et des anciens druide de cette secte rose m’ont dit qu’il ne fallait rien lâcher donc .

je repart mais les conditions de roulage elle n’ont pas changer c’est toujours très gras , pas mal de poussette de vélo dans les montées ( on monte tellement lentement que le compteur de vélo indique 0 km/h ) les descentes sont tendues avec toute cette boue .
il et 13h30 quand j’arrive a la 1iere barrière horaire j’ai mal au dos , a une épaule , a un genoux bref presque partout sauf au jambes qui elle vont très bien ( c’est a ce demander si j’ai vraiment fait du vélo ) j’ai un problème avec mes chaussures j’ai tellement patauger dans la boue que m’est scratch ne veule plus accrocher bref je perd mes pompes .
je décide donc dans arrêter las après 7h34 d’effort et de bains de boue .
félicitation a YOHANN pour avoir fini le 70 et un grand coup de chapeau a FRANCK parce qu’il a fait c’est vraiment une énorme performance