Course route support championnat Puy-de-Dôme route 8 mai

championnat route

 

Résumé de cette belle journée par Lucas et Julien.

De retour de cette course qui avait lieu à Brioude, et pour moi la découverte de la course sur route !
Je retrouve sur place quelques vttistes: Adrien, les 2 Julien, Lucas Serrières, Antho, Christophe Pourrat.
ça souffle beaucoup affraid  !Le départ fictif est donné vers 15h15, tout le monde part ensemble ( 1e caté à Junior )
Le premier tour n’est pas très rapide, je me place comme je peux au milieu du peloton, assez impressionnant de rouler serré à grande vitesse.
Mais à la fin de ce premier tour je me fait surprendre bêtement ,recule en descente et laisse un trou devant moi, 5 mètres qui me seront fatals quand le peloton accélérera, je pète alors que la partie du circuit en vent de face commence.
Finalement je roulerai 4 tours avec un autre coureurs de Cournon en se passant les relais sans jamais raccrocher devant, on décide donc d’attendre de prendre 1 tour avec 2 autres coureurs récupérés en route.
On prend donc 1 tour, je m’accroche comme je peux en bosse en restant dans les roues mais n’arrive pas à garder le rythme et me retrouve à nouveau avec 2 autres coureurs qui me feront la surprise de s’arrêter à la fin de ce tour  Question
Voyant qu’il n’y avait plus personne pour rouler je m’arrête donc.
Adrien qui m’avait doublé lorsque le peloton nous mettait 1 tour arrêtera aussi en se faisant lâcher peu après m’avoir dépassé.

Je ne sais pas ce qu’ont donné les 2 Juju, ils ont dû finir dans le peloton.

Un bon entrainement pour la semaine prochaine, j’étais assez retissant à l’idée de faire une course sur route j’ai finalement pas mal appris aujourd’hui et bien aimé  cheers

Et le ressenti de notre Julien
Grosse fatigue samedi soir, 10h de dodo, réveil dimanche une barre au front et des douleurs à la nuque, dans le cou et dans la gorge. Ça ressemble à une angine. En cause ? probablement un coup de chaud pris jeudi à la Sumène Artense où l’on a connu subitement des conditions quasi-estivales. Youpi ! forme et motivation en berne, il aura fallu se faire violence pour se rendre à Saint-Germain-Lembron. Bon allez allez ! on y va histoire de retrouver les copains, faire du rythme… et puis c’est à côté.Lucas a bien résumé, je complèterai son récit en disant que le grand prix des commerçants et artisans de Saint-Germain-Lembron, bien que championnat du Puy-de-Dôme, était ouvert à tous les coureurs même hors du département ce qui est suffisamment rare pour être salué. Le circuit faisait environ 8 km dont 4 km quasi-rectilignes en faux-plat montant avec le vent en pleine tronche et un retour de 4 km vent dans le dos avec une longue ligne droite en faux plat-descendant, suivi d’une cuvette et d’un petit talus vers la fin : à parcourir 12 fois pour nous (2 tours de plus pour les 1ère et 2ème catégories). Perdu au milieu des champs, sans difficulté marquante et exposé au vent, le circuit était plutôt monotone et insipide mais quand même sélectif pour les grosses cuisses. J’ai connu des parcours bien plus plaisants à rouler… mais des pires aussi !

Côté course, n’étant ce jour-là pas en forme, ni même vaillant et avec ce vent violent, froid, désagréable, j’ai préféré rester abrité dans les roues tout le long. Il ne restait plus que 12 tours à parcourir avant l’arrivée lorsque je me demandais ce que je pouvais bien foutre-là au milieu de tous ces coureurs (qui devaient certainement penser la même chose !?) et regrettais presque les 14 euro déboursés pour faire des tours de ce manège désenchanté. Ne me serais-je pas fait davantage plaisir en allant faire du VTT à la Tazenat de Combronde ? Oui, sans dute ! Bref, j’ai terminé l’épreuve avec un groupe de rescapés avec l’étrange impression d’avoir fait du home-trainer pendant 2h30. Puisse au moins cette séance s’avérer bénéfique.

Bon comportement d’Adrien qui a su se placer correctement dans les roues et rester à l’avant pendant une bonne partie de l’épreuve… jusqu’à ce qu’il ne décide de jeter l’éponge (scrogneugneu ! alors que je lui avais pourtant dit de ne rien lâcher et de serrer les dents). Quant à Lucas, qui signait, je crois, sa première participation à une épreuve sur route, ouille ! il aura commis l’erreur classique du débutant : se retrouver en queue de peloton au moment où ça accélère à l’avant. Quel dommage que cela lui soit arrivé en début de course, la suite n’a pas dû être bien agréable. Puisse cette erreur être bénéfique en lui servant de leçon.

Réflexion : je constate avec stupéfaction mais aussi regret que les routiers sont de loin les cyclistes les plus dégueulasses qui soient. Tous mes coureurs ne sont pas à mettre dans le même panier mais j’ai vu, sur cette course et tant d’autres hélas, bien trop de berlingots et papiers d’emballages balancés vers les bas-cotés. C’est inadmissible et il serait temps que les dirigeants et organisateurs sanctionnent avec fermeté ces comportements : boum disqualification.